Remerciements, crédits photos, contacts

J’aimerais adresser des remerciements à toutes celles et à tous ceux qui m’ont suivi dans ce cheminement professionnel et en particulier à Françoise qui m’accompagne sans relâche, ainsi qu’à la photographe Julie Poupé qui sut donner à l’ensemble de ces images retrouvées une qualité exceptionnelle.

Julie Poupé et Philippe Mercier
Françoise Mercier

Crédits photos

(par ordre alphabétique)

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Philippe Mercier et Manfred Paul

Origine des documents audio et vidéo

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Contact

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« Le grand Renoir avait huit ans lorsqu’on l’emmena au Théâtre du Gymnase assister à une pièce qui se passait – déjà- dans un salon moderne , avec des meubles exacts : fauteuils somptueux, cheminée en staff , miroirs de Saint-Gobain , plantes vertes, piano. Tout était authentique dans cette présentation nouvelle.

Il n’y goûta aucun plaisir. On le ramena triste, las, fatigué. Surpris de son manque d’enthousiasme, on s’étonna, on l’interrogea, on s’enquit. On lui  rappela trait par trait, tout ce qui aurait dû le distraire : toilettes, comédiens et comédiennes, le rideau qui monte et le rideau qui baisse, et la rampe, la salle et son lustre, les merveilles des loges, les girandoles, les cariatides, les ouvreuses avec leurs jolis bonnets et les programmes …

Rien ne semblait avoir obtenu son adhésion, rien absolument rien … Rien ne paraissait l’avoir charmé.

Cet enfant devait être une manière de monstre.

On voulait savoir, comprendre, pénétrer son cas . Peut-être Auguste était-il malade à l’insu de ses parents ? Quelles mystérieuses et imprévisibles raisons l’avaient empêché de partager l’allégresse générale, le contentement unanime ? D’où venait son dégoût ? On lui avait mis l’habit neuf qu’il aimait tant. Ses chaussures ne lui faisaient pas mal. Il avait sucé avec plaisir, pendant la soirée, les berlingots achetés à l’entrée. On lui avait cédé, chaque fois qu’il le demandait, les précieuses lorgnettes à monture de nacre. C’était incompréhensible.

Après un long moment d’hésitation, lentement, à voix basse, dans une sorte de sanglot, un aveu finit, enfin, par monter du fond de sa petite poitrine. Le visage douloureux, désespéré, au bord des larmes, il dit : « C’était un VRAI piano » …

Louis Jouvet