Compagnie qui se consacre à la production d’œuvres théâtrales et musicales contemporaines.
« Christo emballait récemment « le Pont-Neuf », geste artistique splendide, alliance de l’ancien et du nouveau, de tradition et de contemporanéité. Comme le plasticien américain, Philippe Mercier parie sur un rapprochement fertile entre les savoirs anciens et des pratiques de modernité, au sein du Théâtre du Pont-Neuf. Il n’y a peut-être pas là qu’un hasard géographique.
Avec la première décentralisation qui visait à faire découvrir les chefs-d’œuvre éternels, sa Compagnie implantée à Paris marque, signe, l’écart. Curieux de l’avenir des formes et des ruptures esthétiques des récentes décennies, Philippe Mercier mise sur la création contemporaine et affirme ainsi, le primat de sa singularité « poétique ».
Mercier a des passions d’artiste fouineur. Par sa position morale, juste parce que jamais opportuniste, le Théâtre du Pont-Neuf trace la voie saine de ce que doit être, à mon avis, le travail d’une compagnie. »
Daniel BESNEHARD 1984
- 1978 – Introspection de Peter Handke / mise en scène Luce Mélite
- 1979 – Honorée par un petit monument de Denise Bonal / Mise en scène Philippe Mercier
- 1980 – Mythes et termites de Jeanne Poimaure de Jean-Louis Bauer / mise en scène Philippe Mercier et Bernadette Le Saché
- 1981 – After Liverpool de James Saunders / mise en scène Andréas Voutsinas
- 1982 – La lettre au père de Franz Kafka/ mise en scène René Loyon
- 1983 – Lit vers Léthé de Louis Aftel / mise en scène Philippe Mercier
- 1983 – Passagères de Daniel Beshenard/ jeu et mise en scène Philippe Mercier
- 1984 – Tchécoslovaquie 84 Milan Kundera/Vaclav Havel / mise en scène Philippe Mercier
- 1985 – Le cheval de Balzac de Gert Hofmann / mise en scène Philippe Mercier
- (Opéra )Léone Livret Philippe Minyana / Musique Philippe Mion / mise en scène Philippe Mercier
- 1988 – Léon la France de Christian Schiaretti et Philippe Mercier / mise en scène Christian Schiaretti
- 1992 – L’heure du thé chez les Pendelbury de Alain – Didier Weill / mise en scène Pierre Chabert
- 1994 – Le fusil de chasse de Yasushi Inoué / mise en scène Guy-Pierre Couleau
- 1995 – Frei Luis de Souza de Joào Baptista da Silvia Garrett / mise en scène Thérésa Motta et Richard Demarcy
- Vers les cieux / de Ödon Von Horvath/ mise en scène Guy-Pierre Couleau
- 1996 – Le neveu de Rameau de Diderot / mise en scène Guy-Pierre Couleau
- 1999 – Le baladin du monde occidental de John Millington Synge / mise en scène Guy-Pierre Couleau.
- 2000 – Ce bon monsieur Karl / de Helmut Qualtinger / mise en scène Guillaume Dujardin
Mises en scène de théâtre
Production du Théâtre National de Strasbourg
Productions du Théâtre du Pont-Neuf
Mises en scène d’opéras
Scénographies
- Honorée par un petit monument de Denise Bonal
- Mythes et Termites de Jeanne Poimaure de J-L. Bauer
- Lit vers Léthé de Louis Aftel
- Passagères de Daniel Besnehard
- Le cheval de Balzac de Gert Hofmann
- Léone (Opéra) de Philippe Myniana
- Vers les cieux de Ödon Von Horvath
La lumière de Laurent Schneegans
« Il m’arrive de dire qu’au Théâtre rien n’a changé depuis le XVIIe siècle, et que les répétitions de l’Illustre Théâtre ne devaient pas être très différentes des nôtres, hormis la lumière !
Philippe Mercier
Et c’est justement de l’un de ces créateurs de lumière, de l’un de ceux qui pour moi sont des maîtres, architectes et sentimentaux de l’éclairage, que je suis devenu, le compagnon du plateau, son complice et ami définitif.
Laurent Schneegans, est souvent depuis son pupitre (c’est le même mot ) le chef d’Orchestre des images et de la profondeur de champ, tel qu’on le dit au cinéma.
La plupart des actrices, des acteurs, et des metteurs en scène demandent à la lumière d’apparaître lorsque chacune ou chacun estime avoir trouvé sa « bonne »place sur le plateau. Et après on m’éclaire !
Avec Laurent j’ai souvent fait le contraire. J’attendais le moment où étaient installées ses propositions d’éclairage concernant la scène ou bien la situation à répéter (il faut dire qu’il à toujours suivi les répétitions depuis le début), pour m’avancer dans ses lumières et découvrir ce qu’il m’avait montré, c’est à dire la « bonne place ». Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il a une vision de l’ensemble du dispositif scénique que je n’ai pas.
Et il m’est arrivé, que la scène soit emplie de violence ou d’intimité, de me laisser porter par ce soleil d’artifice et le talent de son « projeteur » !
Avoir tant de confiance dans un « patron » de la lumière te rend meilleur acteur ! »